Le cinéma sud-coréen est un des rares cinémas à concurrencer sur son propre sol le cinéma américain. Diverses écoles cohabitent : des films classiques, qui se fondent sur les traditions et la culture coréenne, et depuis quelques années, une nouvelle vague de jeunes réalisateurs, plus ancrés dans le monde moderne. On daterait volontiers la naissance du nouveau cinéma sud-coréen à 2004, avec le spectaculaire et ultra-violent Old boy.
Si la majorité de la production cinématographique de la péninsule se destine à un public amateur de sensation forte (Thirst, ceci est mon sang, The last day, New world), on retient tout de même chaque année un nombre important de grands films, sélectionés dans divers festivals internationaux (Mother, Poetry, Pieta).